Le baptême musulman, connu sous le nom d’Aqiqah, est une cérémonie importante dans la vie d’un nouveau-né musulman. C’est une occasion spéciale où la famille et les proches se réunissent pour célébrer la naissance de l’enfant et lui souhaiter la bienvenue dans la communauté musulmane. Dans cet article, nous examinerons de plus près le baptême musulman, en mettant l’accent sur l’âge auquel il est pratiqué.
Qu’est-ce que le baptême musulman ?
À proprement parler, il n’existe pas vraiment de baptême dans la religion musulmane. Utiliser donc le terme « baptême » chez les musulmans n’est rien de plus qu’une aberration. Bien qu’une célébration soit faite 7 jours après la naissance de l’enfant musulman, il faut noter que cette dernière n’a pas la même signification chez les musulmans et les chrétiens.
Le septième jour après la naissance de votre bébé, une réjouissance est organisée dans la maison du père de l’enfant afin de faire rentrer le nouveau-né dans la communauté religieuse. À sa naissance, le papa doit lui chuchoter à l’oreille droite l’appel à la prière qu’on appelle l’Adhan. Le père récite par la suite l’Iqamah dans son oreille gauche et toutes ces récitations ont finalement pour but de faire recevoir à l’enfant la protection divine d’Allah.
Comment célébrer le baptême musulman et pourquoi 7 jours après la naissance ?
Le choix du septième jour pour la célébration du baptême musulman est une recommandation du coran. La pratique du baptême musulman sept jours après la naissance est basée sur les enseignements de l’islam et les actions du Prophète. Il est dit que le Prophète a pratiqué l’Aqiqah pour ses propres enfants et a recommandé à ses disciples de faire de même.
Il est particulièrement important qu’après sept jours, les parents du nouveau-bébé puissent organiser une fête. Au cours de cette fête, il ne s’agira ni d’asperger de l’eau au bébé ni de l’immerger. C’est l’une des différences notables qui existent entre le baptême musulman et celui chrétien par exemple.
Durant l’événement, plusieurs rites auront lieu dans le but d’accueillir l’enfant dans la communauté musulmane. La cérémonie commence par le choix d’un prénom à l’enfant. Pour le choix du prénom, le père doit tenir compte de la signification et ne pas choisir un nom qui pourrait porter préjudice au nouveau-né. Il s’agira par la suite de sacrifier un mouton ou un bélier. Le nombre d’animaux à sacrifier s’élève à un ou à deux selon le sexe de l’enfant. Habituellement, vous devez tuer deux moutons quand l’enfant est de sexe masculin et un mouton lorsqu’il s’agit d’une fille.
Ce sacrifice aurait pour but de faire éloigner de l’enfant le mal et de le rapprocher le plus possible de son créateur, à savoir Allah. Cependant, toute la viande n’est pas entièrement consommée par invités. Elle est plutôt divisée trois parties égales. Une seule partie sera consommée, une autre sera conservée pour la famille et enfin la dernière partie sera donnée aux pauvres.
Suite à cette tradition qui s’appelle Akika, les cheveux de l’enfant seront rasés. On parle du rite de la purification du nouveau-né. Après le rasage, les cheveux seront pesés. Contrairement à ce que pensent les gens, la circoncision n’est pas obligatoire le jour de la cérémonie. Dans la religion musulmane, cette pratique doit tout de même se faire avant les 5 ans du bébé.
Comment déterminer le septième jour de naissance du bébé ?
Le calcul de la date de « baptême du bébé » est une opération facile à réaliser. Il suffit de compter sept jours à partir du jour de naissance de l’enfant. Il est impératif de ne pas se tromper dans le décompte. Si l’enfant naît durant la nuit, vous devez compter à partir du premier jour et le lendemain, si naît au cours de la journée.
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