Le syndrome d’alcoolisation fœtale est un sujet d’une importance capitale dans le domaine de la santé périnatale. Il survient lorsque la consommation d’alcool par la mère affecte le développement du fœtus, entraînant un large éventail de complications médicales et neurodéveloppementales. Retrouvez dans ce billet les impacts dévastateurs de l’alcool sur le bébé à naître, ainsi que les risques associés au syndrome d’alcoolisation fœtale.
Que peut-on dire du syndrome d’alcoolisation fœtale et de son impact sur le bébé ?
Le SAF est un mal qui affecte le cerveau et le système nerveux des bébés. Cette maladie arrive après l’ingestion d’alcool par maman durant la grossesse. Le syndrome d’alcoolisation fœtale peut prendre plusieurs formes. En France, cette pathologie représente l’une des premières causes d’inadaptation sociale chez les enfants.
Lorsqu’une personne souffre du syndrome d’alcoolisation, elle présente des anomalies au niveau de la face. Visage aplati, espace anormal entre le nez, sourcils arqués sont autant de traits qui caractérisent le visage de la victime. On note aussi un retard de croissance du bébé qui peut conduire au nanisme. Certains organes du bébé peuvent particulièrement être affectés par ce syndrome. Il s’agit entre autres du foie, du cœur et des reins. Le mal touche aussi parfois les sens de la victime. Avec le temps, le bébé peut souffrir de problèmes de vision et de troubles de l’audition.
Dans sa forme la plus grave, le syndrome d’alcoolisation peut toucher les capacités d’apprentissage de l’enfant. Ce dernier peut, entre autres, être frappé par des difficultés d’apprentissage et d’autres maux assimilables :
- Trouble de la mémoire ;
- Trouble du raisonnement ;
- Troubles de l’attention ;
Prendre l’alcool pendant la grossesse est l’une des causes les plus fréquentes de l’échec scolaire des enfants et de leurs difficultés à facilement s’insérer dans la vie professionnelle.
Les causes et les facteurs à risque
La seule cause connue de ce syndrome est la consommation non contrôlée de l’alcool par la mère durant la grossesse. Lorsque ce liquide est ingéré, il traverse le placenta pour migrer vers le cerveau du fœtus, organe sensible lié au développement de l’enfant. C’est justement la raison pour laquelle il est fortement déconseillé aux enfants de consommer de l’alcool, quelle que soit la fréquence, la quantité ou le type d’alcool. Les boissons suivantes devraient être évitées :
- La bière ;
- Le champagne ;
- Le cidre ;
- Le vin, etc.
Comment prévenir le syndrome d’alcoolisation fœtale ?
Il n’y a pas de secret, si vous voulez éviter ce mal à votre enfant, le mieux serait de ne pas boire du tout d’alcool si vous êtes enceinte. Par ailleurs, vous pouvez participer de temps en temps aux séances de sensibilisation et d’information organisées par les grandes institutions internationales sur le sujet. Ces rencontres vous permettent d’avoir une bonne idée des risques et des dangers afin de limiter à votre futur bébé certaines maladies comme le syndrome d’alcoolisation fœtale.
Comment se déroule le diagnostic ?
Si vous avez déjà consommé ne serait-ce qu’une seule goutte d’alcool, vous devez faire un dépistage. Ce diagnostic précoce va permettre de rechercher les éventuelles malformations causées par la prise d’alcool et d’élaborer un plan d’intervention personnalisé. Dans la pratique, le diagnostic consiste pour la mère à remplir un questionnaire. Il est toutefois préférable de faire le diagnostic le plus tôt possible, car cela facilite le traitement rapide de l’enfant. Pour avoir tous les détails utiles sur le déroulement du diagnostic, vous pouvez demander des renseignements à votre pédiatre.
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