Tout savoir sur la technique du déclenchement à l’italienne – Explications détaillées !

Douleurs dorsales, œdèmes, jambes lourdes… la fin de la grossesse est proche. Vous espériez en avoir terminé, mais il y a un hic : votre bébé ne semble pas pressé de naître ! Avant que votre gynécologue n’envisage un déclenchement médical, une césarienne ou ne vous prescrive des médicaments comme l’ocytocine pour induire le travail, pourquoi ne pas essayer le déclenchement à l’italienne ?

Le déclenchement à l’italienne implique des rapports sexuels pour stimuler l’accouchement. En effet, le sperme contient des prostaglandines, des hormones qui pourraient favoriser les contractions. Pour induire un accouchement, les médecins peuvent appliquer un gel sur le col de l’utérus contenant cette hormone en plus forte concentration.

Cette méthode naturelle permet également aux futurs parents de partager un moment de plaisir. Certains praticiens recommandent même aux femmes enceintes de maintenir une activité sexuelle à la fin de la grossesse pour accélérer le processus du travail. Cependant, des études récentes remettent en question cette approche, mais cela ne coûte rien d’essayer !

Outre les propriétés potentielles du sperme pour déclencher l’accouchement, l’orgasme féminin pourrait également jouer un rôle important. En effet, lors de rapports sexuels en fin de grossesse, l’orgasme peut provoquer des contractions utérines aidant l’utérus à se préparer pour le jour J.

Ces contractions utérines peuvent avoir un effet significatif sur un col utérin déjà « mûr », facilitant ainsi sa dilatation progressive.

Choisir le déclenchement à l’italienne en fin de grossesse ne présente aucun danger pour le bébé. Contrairement aux idées reçues, le fœtus ne ressent aucune douleur pendant les rapports sexuels ni à cause des contractions qu’ils peuvent induire. De plus, plusieurs études ont montré que le bébé dort souvent pendant le travail.

À noter : l’orgasme provoque une augmentation des endorphines, hormones qui luttent contre la douleur et sont bénéfiques pour le bébé.

Toutefois, l’efficacité du déclenchement à l’italienne n’a jamais été confirmée par des études scientifiques. D’autres pratiques, telles que la stimulation des mamelons ou la réalisation du pont indien, sont également recommandées pour leurs supposés « effets » sur l’accélération de l’accouchement. Comme le souligne Toni Gouazé, sage-femme au CHU de Nice, dans une interview précédente pour Parents.fr : « accélérer l’accouchement au-delà du rythme naturel n’est tout simplement pas faisable. Par exemple, bien que l’on entende souvent que le sperme contient des hormones qui déclencheraient l’accouchement, aucune étude n’a prouvé cette théorie. »

Une fois le travail commencé, plusieurs mouvements peuvent aider à faciliter l’accouchement. L’équipe médicale recommande généralement à la maman de rester mobile. Elle peut marcher ou réaliser différents exercices qui stimulent son bassin et favorisent la descente du bébé. Elle peut notamment se servir d’un ballon de grossesse pour effectuer des mouvements de balancement, d’un côté à l’autre, ou en forme de huit, qui aident à soulager les contractions et à faciliter la descente du bébé vers le bassin. En effet, la mobilité contribue à ouvrir le col de l’utérus de quelques millimètres, orientant ainsi l’enfant dans le bassin.

Dans certaines salles physiologiques des maternités, on trouve aussi une baignoire ainsi que des draps de suspension, qui offrent des positions favorisant la stimulation du bassin.