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Jan

La Fécondation In Vitro : de l’espoir pour l’infertilité

FIV

Grâce aux recherches et aux évolutions de la médecine, chaque année 12 000 bébés naissent en France grâce à la technique de la FIV (Fécondation In Vitro), alors qu’à la base leur parents n’arrivaient pas à avoir un enfant.

Cette méthode consiste à mettre en contact un spermatozoïde et un ovule, puis de déposer l’embryon dans l’utérus de la femme.

La fécondation « naturelle »

La fécondation se déroule après un rapport sexuel en période ovulatoire. Les spermatozoïdes qui sont dans l’utérus remontent seuls la trompe de Fallope, pour aller à la rencontre de l’ovule.

Après la fécondation, des légers mouvements de la trompe permettent à l’embryon de redescendre la trompe pour s’implanter dans la cavité utérine. L’embryon va se développer petit à petit, jusqu’à former un fœtus.

La technique de la FIV

Cette technique concerne les maladies et malformations qui affectent le mécanisme naturel de la fécondation. Les trompes de la femme et les spermatozoïdes peuvent être altérés par exemple.

La FIV consiste à mettre en contact un spermatozoïde dans un ovule (préalablement prélevés) puis à déposer l’embryon ainsi formé dans l’utérus de la femme. Un test de grossesse est réalisé 15 jours plus tard.

La technique de l’ICSI : la FIV assistée

L’ICSI (micro-injection cytoplasmique) est la méthode la plus utilisée. Elle concerne seulement les troubles des spermatozoïdes (anomalies, troubles immunitaires, obstacles au niveau de canaux des voies génitales,…). La seule différence avec une FIV « normale », et que l’on injecte à l’aide d’une seringue le spermatozoïde dans l’ovule.

Une procédure lourde pour le couple mais de beaux résultats

Le taux de grossesse par transfert est de 26% : si la première FIV n’aboutit pas, les couples peuvent recommencer encore autant de fois qu’ils le souhaitent ce qui leur donne beaucoup de chances d’avoir un enfant.

Les procédures sont très lourdes pour le couple. La femme va subir une stimulation hormonale qui va par exemple provoquer des sauts d’humeur, une grande fatigue, des énervements,… Il est donc très important que le couple soit soudé.

Les personnes faisant appel à ce type de méthode de fécondation pensent souvent qu’ils sont les seuls dans cette douleur, alors qu’il est de plus en plus utilisé depuis des années. Le côté médicalisé de la fécondation est difficile autant sur le plan physique que psychologique.

Les couples doivent ainsi être forts et patients pour faire face à la lourdeur de ces procédures, et garder en tête la possibilité d’une déception lors de la première FIV.
Ils ne doivent cependant pas oublier que toutes ces épreuves ont pour but d’accueillir un petit bébé dans leur famille. Le seul conseil à leur donner serait de garder espoir, et de ne jamais se décourager.

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