04
Jan

L’amniocentèse : objectifs, procédure et risques

amniocentese

L’amniocentèse consiste à prélever 20mL de liquide amniotique situé dans la cavité amniotique pour réaliser un diagnostic prénatal à partir de la 14ième semaine d’aménorrhée jusqu’à la grossesse.

L’amniocentèse est pratiquée lorsque l’ont considère qu’il y a assez de liquide amniotique autour du fœtus. Il est vivement conseillé pour les femmes enceintes de 38 ans et plus.

Les objectifs de l’amniocentèse

Après culture des cellules, on établit le caryotype (carte chromosomique) du fœtus afin de dépister des anomalies chromosomiques, comme par exemple la trisomie 21, et quelques maladies héréditaires liées au sexe.

L’amniocentèse permet de plus de rechercher certaines infections fœtales telles que la toxoplasmose, le cytomégalovirus,…

La pratique de l’amniocentèse est toujours soumise au consentement du couple. Elle est vivement conseillée aux femmes dont les prélèvements sanguins présentent une perturbation au niveau des hormones et dont l’échographie du premier trimestre présente une éventuelle irrégularité au niveau des proportions morphologiques du fœtus (os du nez, taille de l’enfant,…).

La procédure

Cet examen est réalisé sans anesthésie car l’anesthésie elle-même est plus douloureuse que l’amniocentèse.
Une longue aiguille montée sur une seringue et guidée par des ultrasons passe à travers de l’abdomen de la mère.
La quantité de liquide amniotique est de 20mL pour effectuer le caryotype d’un fœtus.
L’examen peut échouer dans 2 cas :

  • si le sang de la mère se mêle au liquide amniotique : l’analyse de liquide amniotique est alors impossible
  • si la seringue ne se remplit pas : la ponction est dite « blanche »

Il faudra donc refaire l’examen une deuxième fois.
Après l’amniocentèse, il est recommandé à la future maman de se reposer. Les résultats seront connus 2 semaines plus tard environs.

Les risques

Chez les femmes porteuses du virus du sida ou de l’hépatite B, une amniocentèse peut transmettre le virus au fœtus.
Les risques de l’amniocentèse sont ainsi les suivants :

  • la fuite du liquide amniotique
  • la rupture prématurée des membranes
  • la mort fœtale in utero, mais ce risque est extrêmement rare
  • la fausse couche (il y a 1% de risque : si il y a infection du milieu amniotique à la suite du prélèvement ou si le fœtus est blessé suite au geste)
  • la naissance prématurée due au stress provoqué par l’examen pour le fœtus

L’amniocentèse est ainsi un examen simple qui permet de détecter prématurément des possibles maladies ou anomalies chromosomiques du fœtus. Elle comporte des risques comme pour tout examen, mais cependant ils sont très rares.

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